Nathalie MIRONNEAU partage une envolée de papillons

viedanse envolée de papillons pour du bonheur

J’ai tendance à croire que parce que je pense quelque chose, le contenu de ma pensée est la réalité. Si j’envisage que penser est une aptitude et non pas une réalité, alors que deviennent mes pensées négatives ? Un papillon !

Situation de départ :

Il peut arriver que je me sente triste, déprimée, en colère. Tout sentiment négatif résulte directement de ma pensée. Comment en sortir et vivre la joie dans mon quotidien ?

Méthodologie :

Pourquoi mes pensées me semblent si réelles ? C’est bien parce que c’est moi qui les produis.

Si je comprends le fonctionnement de mon système de pensée, je n’essaie pas de l’imposer à l’autre comme la réalité, c’est juste ma vision. Je peux l’exposer avec clarté mais elle m’appartient. Je deviens alors calme et je suis à l’écoute de moi-même et de mon interlocuteur. J’instaure un jeu de danse …..

Notre système de pensée se compose de souvenirs, il nous encourage à voir les choses sous le même angle à chaque fois. A une même situation, nous réagissons de la même façon parce que nous interprétons la situation actuelle comme nous l’avons fait dans le passé. Alors si notre passé est différent, nous aurions de la vie une vision différente ? Oui j’en suis persuadée.

Par exemple, si tous les jours j’amène mon enfant à l’école parce que j’estime que c’est mon devoir de mère, car c’est ainsi que cela se passait chez moi lorsque j’étais enfant, le jour où mon mari me propose de prendre le relais, je peux me sentir dépossédée et je peux culpabiliser. Par contre, si j’intègre dans l’instant que mon mari a besoin de partager ces moments avec notre fille, et que son système de pensée l’amène à faire volontiers ce type d’offres, alors je prends conscience que me laisser aller à des frustrations me ramène à mon propre système de pensée, à mes croyances liées à la maternité, à l’éducation. Ces croyances me sont propres, je peux décider de « les regarder de côté ».

Je ne peux m’empêcher de penser mais je sens qu’il est bien inutile de s’appesantir. J’apprends à traverser mes pensées pour accéder au bonheur.

Les résultats :

Grâce à cette nouvelle vision, je suis capable d’écouter les autres avec respect, d’accepter avec calme les remarques, car au lieu de les analyser je me contente d’enregistrer les informations qui me sont données.

Conclusion :

Ce sont mes pensées et non les circonstances qui déterminent mes sentiments. L’absence de pensée négative induit donc un sentiment positif. Bref, les pensées ne peuvent me nuire. Positives ou négatives, elles ne sont que des pensées. Je vous propose de vous aider à expérimenter cette voie.